Jasmins : un projet commun pour une promenade rénovée
Durant toute sa vie Régis Goudey a œuvré pour le bien-être de sa résidence, la résidence « Jasmins ».
Tout commence dans les années 80 alors qu'il emménage dans cet immeuble de la rue du Maréchal Juin. Il crée avec d'autres habitants l'association "Bien vivre à Jasmins" qui a pour but d'améliorer le mieux-vivre au sein de la résidence.
Pose d'extincteurs dans les entrées, déplacement des locaux poubelles à l'extérieur du bâtiment, entretien des espaces publics, stockage et traitement des encombrants ou encore création de multiples événements collectifs avec ses voisins... Régis s’est impliqué ou a été à l'initiative de ces projets.
En 2018, alors qu'il constate une dégradation progressive de la promenade au pied de la résidence, amenant des nuisibles ainsi que de la dangerosité pour ses résidents, il décide une nouvelle fois de se lancer dans la création d'un projet de sécurisation et de valorisation des abords et du parvis de la résidence « Jasmins ».
Constatant que le chantier est colossal et que l’association qu’il a créé ne pourra probablement pas financer ces projets, il entend parler du FTU (Fonds de Travaux Urbains) qui peut l’aider dans la réalisation de ces projets pour le quartier. Après différents temps de rencontres et d’échanges sur le site pour partager avec des habitants et des agents de la ville les problématiques de ce quartier, notamment dans le cadre de l’opération « Mon(s) Quartier Rêvé » et d’un « diagnostic en marchant », le comité de gestion du FTU a étudié son dossier et lui a donné son feu vert. Le chantier se lance, c'est une promenade rénovée, propre et sécurisée qui apparait aux yeux des habitants quelques mois plus tard.
Régis, qui a désormais quitté la ville, se souvient de ce projet avec enthousiasme. « Rien ne peut se faire sans la mutualisation des moyens entre les habitants, les bailleurs et la Ville. C'est ce que j'ai toujours aimé dans le tissu associatif monsois, le fait de réussir à attirer et impliquer les habitants autour de valeurs positives communes. C'était aussi très valorisant d'avoir un projet soutenu, financé et réalisé par la Ville. »