Le long de l’avenue Jean-Jacques Rousseau, nos jardiniers ont semé de « la prairie fleurie » au pied des arbres. Ces derniers jours, au milieu d’autres fleurs des champs , des jolis bleuets ont éclos ici et là. C’est une occasion de se rappeler que 2018 est l’année du centenaire de l’armistice de 1918 car le bleuet est devenu, à partir de là, le symbole des combattants français de la première guerre mondiale  en  souvenir de ces jeunes nouveaux soldats arrivés dans leurs uniformes bleu horizon et baptisés « bleuets » par leurs aînés Poilus.

Cette fleur a également était retenue comme emblème par l’œuvre « le bleuet de France ».

L’histoire de la création du Bleuet de France débute, au sortir de la Première Guerre mondiale, à l’Institution Nationale des Invalides.

A son origine, deux femmes à l’écoute des souffrances de leurs contemporains : Charlotte Malleterre (fille du commandant de l’Hôtel national des Invalides) et Suzanne Leenhardt, toutes deux infirmières au sein de l’Institution et qui souhaitaient venir en aide aux mutilés de la Première Guerre en créant dès 1925 un atelier pour les pensionnaires des Invalides dans lequel ils confectionnaient des fleurs de  Bleuet en tissu pour  reprendre goût à la vie et subvenir en partie à leurs besoins par la vente de ces fleurs.

Cette œuvre continue aujourd’hui encore son travail auprès des blessés de guerre.   

Ceux qui souhaiteraient participer à l’organisation des cérémonies du 11 novembre 2018, sont cordialement invités à une réunion le vendredi 29 juin à 18h  en Mairie de Mons en Baroeul.